ROTEM WEISSMAN | JUIN 2024 | Du 10 au 21 juin 2024

DANSE CONTEMPORAINE

Rotem Weissman est une choréraphe et danseuse Israëlienne basée à Berlin. Ses 5 premières créations ont parcouru des festivals et concours en Europe et au Moyen-Orient. Entre autres, « BAUHAUS » (2018), prix au Machol Shalem Dance House - Concours international de chorégraphie de Jérusalem. En 2023 « PRISM », pièce pour jeune public, soutenue par Explore Dance – Munich.
La danse de Rotem Weissman se caractérise par les séparations articulaires et contrastes entre tensions et relâchements. Mouvements fracturés et relâchés.

« The museum of broken people » (trad. : « Le musée des gens brisés ») explore comment les expériences personnelles passées façonnent le monde intérieur d'une personne au présent. Des expériences qui s'accumulent et façonnent pour chacune de nous « le musée du soi » logé dans l'espace du corps.
La pièce vise à découvrir les possibilités de ce musée, à travers le mouvement, quels sont les souvenirs gravés dans le complexe corps-esprit ? Comment pouvons-nous représenter les traces de ces événements marquants de nos vies, les un·e·s à côté des autres ?

La création commence par la déconstruction des caractéristiques personnelles de l’interprète et, par conséquent, la déconstruction de l’expérience théâtrale : faire face au langage du mouvement, à la structure de la partition et à la rupture des rôles traditionnels du public.
Un solo interprété par une femme, portant son passé, son récit et son histoire ; un corps portant les archives de l'âme. À l'ombre d'un langage gestuel clair, la réactivité individuelle de l'interprète aux moments présents sera influencée par son passé personnel, progressivement révélé au public par fragments… La dramaturgie sera basée sur une partition prédéterminée, mais avec la liberté de l'interprète dans ses décisions et ses réponses dans le cadre de la logique pour accomplir le présent.

Chorégraphe & interprète : Rotem Weissman
Dramaturge : Raz Mantell
Musicien : Roi Becker
Production : Alina Feldman
Crédit vidéo : Lili Koss